Jacques TSHIMAKINDA
SON ENFANCE
C’est à Kinshasa que J. Tshimankinda voit le jour est y passe une partie de son enfance.
A l’âge de six ans, il s’envole pour Mbujimayi dans la province du Kasaï oriental(la terre de ces ancêtres). Quelques jours plus tard, son père l’inscrit dans une école publique où les cours sont dispensés en langue luba et ce, pour que ce dernier entre en contact avec ces racines et sa culture.
Le jeune homme découvre alors une musique différente de celle qu’il écoutait à Kinshasa. Rapidement, il devient fan de la musique folklorique luba. De cette expérience naitra des années plus tard un brassage du folklore luba et du blues américain qu’il nommera le FOLUBLUES.
Les révélations musicales qui vont l’amener du rap…
En 1990 : J.TSHIMANKINDA regagne Kinshasa la terre où il est né. Bouleversé par le décès de son père, il se met alors à écrire ces premiers textes.
C’est de cette triste situation que naitra l’envie de devenir musicien. Pour s’exprimer, il découvre un nouveau style de musique émergeant à Kinshasa : le RAP qui devient un moyen pour s’exprimer.
Il devient rappeur en 1991.
Une année, après il forme son premier groupe « Danger public ennemi », et prend comme nom de scène Doggy Will. Il collabore avec Chuck Tululu, Soleil Kabuika, Eddy Mazunda, Kadi Kadima et ils réalisent plusieurs shows ensemble à Kinshasa.
En 99, après des événements tragiques, il met sa carrière de rappeur entre parenthèses pour se consacrer au R’N’B.
…au R’N’B
Il sort ensuite un album R’N’B intitulé« OU IRA MON ÂME ? » dans lequel le jeune chanteur se remet en question en cherchant à savoir si réellement l’enfer et le paradis existent vraiment.
En 2004, avec cet album, il remporte le prix de meilleur chanteur R’N’B du festival Africa Révélation.
Ensuite il part en tournée pour faire découvrir son album.
En 2006, il est très inspiré par le folklore luba, inspiration qui l’amènera au Folublues.
En 2008, il remporte l’un de plus grand trophée de musique de son pays (meilleur chanteur du festival international du gospel de Kinshasa).
En 2009, il enregistre un album où on retrouve le Folublues. Ce deuxième album est intitulé Tshiloblo et signifie simplement, vainqueur, qui plait à tous les publics.